La mobilité douce et le repos sont les deux faces d’une même pièce. L’aménagement urbain qui invite à la marche doit aussi encadrer la pause. Dans cette démarche, le banc public est un élément central qui conditionne l’accessibilité et la qualité du temps d’arrêt dans les espaces publics et le long des chemins piétons.
Qui dit déplacement actif, dit mobilier de repos inclusif
Le banc sert de repère et permet de sectionner un long trajet à pied en plusieurs étapes, indispensables pour les personnes âgées et les publics fragiles. Ce sont ces installations qui rendent possible un effort qui aurait été trop exigeant.
Un banc bien placé simplifie le parcours, le rend plus agréable et aussi plus lisible. Les lieux d’assises peuvent faire le lien entre la marche et les transports.
Ces espaces renforcent par ailleurs la qualité de l’expérience urbaine en invitant les usagers à prendre le temps d’observer et d’échanger.
Un équipement encore mal positionné
Le Cerema rappelle qu’un jalonnement régulier renforce le confort de marche, avec une interdistance de 300 mètres recommandée entre deux assises, voire 100 mètres pour les parcours régulièrement empruntés par les personnes âgées.
Toutefois, dans la pratique, les bancs restent souvent concentrés dans les parcs ou sur les grandes places, loin des trajets de proximité. Ils sont parfois mal orientés, exposés en plein soleil ou implantés sans lien avec les usages réels.
Pour une collectivité, tout l’enjeu est d’installer les bancs là où les piétons en ont réellement besoin, en cohérence avec les flux et les situations d’attente.
Confort, design et intégration : les qualités d’un banc public
Le confort d’assise conditionne l’usage réel d’un banc après l’installation.
La hauteur, l’inclinaison, la présence d’accoudoirs ou la largeur sont des éléments qui peuvent faciliter le fait de s’asseoir et se relever. La propreté et le bon état apparent comptent aussi au même titre que la stabilité du mobilier pour accompagner un usage serein au quotidien.
Le positionnement du banc joue aussi sur l’expérience (vue, flux, proximité d’un arrêt de bus, de métro ou de tram...). L’ombre, la présence de végétation ou la qualité de l’ambiance sonore contribuent également à la qualité du temps de repos dans l’espace urbain.
Quant au choix des matériaux, il a un impact sur la durée de vie du mobilier, sa résistance au vandalisme et la facilité d’entretien.
Conseils pour créer un espace de pause urbaine
Avant d’installer de nouveaux bancs, il faut identifier les assises déjà en place. L’inventaire géolocalisé doit distinguer les bancs et les assises informelles. Le contexte d’usage doit être précisé afin de révéler les secteurs clés dépourvus de lieux de pause.
L’observation complète ce diagnostic en repérant où les usagers s’assoient faute d’aménagement (sur une marche, un muret ou un potelet...). Ces situations montrent les endroits où une assise publique serait utile et facilement adoptée.
Une implantation pertinente privilégie les cheminements quotidiens, les abords d’équipements et les zones d’attente pour rendre les parcours plus accessibles.
Le recours à du mobilier temporaire permet de tester un emplacement et d’ajuster le projet avant une installation pérenne.
Francioli : des bancs durables pour une ville plus confortable
Francioli conçoit des bancs publics en béton capables de résister à un usage intensif et aux contraintes du quotidien.
Le béton préfabriqué offre une stabilité qui sécurise l’assise et limite les interventions de maintenance. Les formes sobres et les finitions soignées facilitent l’intégration du mobilier dans des environnements variés, des centres-bourgs aux parcs urbains.
Cette approche permet aux collectivités de déployer des assises réellement utiles et adaptées aux besoins des piétons.