Mode de collecte : l'apport volontaire

06 janv 2023

L’apport volontaire, qu’est-ce que c’est ? Pourquoi et comment le mettre en place ? On revient sur la définition, la réglementation et quelques exemples pour mieux comprendre ce mode de collecte et anticiper son déploiement.

 

Point d’apport volontaire VS collecte au porte à port

La mise à disposition d’un point d’apport volontaire (PAV) est un mode de collecte, au même titre que la collecte en porte-à-porte (PAP).

 

Le porte-à-porte, un mode de collecte apprécié des usagers

La collecte en porte-à-porte tend à améliorer le taux de récupération des matières recyclables. Ce système offre aussi davantage de confort aux usagers. Dans certaines situations, se rendre au point de collecte le plus proche devient très contraignant, voire impossible : personnes à mobilité réduite (PMR), séniors rencontrant des difficultés de déplacement…

Le Défenseur des droits a ainsi été saisi en 2019 dans une Communauté de communes où un point d'apport volontaire est venu remplacer le traditionnel PAP. Plusieurs usagers avaient alors pointé du doigt l'éloignement du site par rapport à leur domicile et le fait que les lieux ne soient pas accessibles aux PMR.

Pour être efficace et créer de l’adhésion, une transition du PAP vers le PAV se déroule en plusieurs étapes. Il convient de définir les emplacements en tenant compte du ratio de déploiement (nombre d’habitants pour 1 PAV). Les usagers doivent ensuite être informés via des supports de sensibilisation et des réunions publiques. Le cas échéant, la collectivité prévoit la distribution de badges et de bacs de pré-collecte des déchets pour l’apport au PAV.

 

L'intérêt du point d’apport volontaire

Le point d'apport volontaire est une évolution incontournable dans la gestion des déchets. Comme le notait déjà l’Ademe (Agence de la Transition écologique) dans un rapport rendu en 2014, le coût de la collecte en porte-à-porte est difficilement tenable pour les collectivités alors que les prix des carburants ne cessent d’augmenter.

Dans le contexte actuel, la hausse du coût du transport des déchets est un enjeu majeur. Les prix du carburant s'envolent inexorablement et le PAV promet une meilleure maîtrise des flux et des coûts. Certaines communes ont ainsi vu leurs frais de collecte divisés par deux, sans pour autant réduire les quantités collectées par habitant.

Le déploiement des points d’apport volontaire permet également aux collectivités de mettre en place la tarification incitative, ou redevance incitative (RI). Dans les communes qui pratiquent la RI, la quantité d'ordures ménagères résiduelles (OMR) par habitant se trouve largement en dessous de la moyenne nationale.

 

Nouveaux points d’apport volontaire, l'exemple des biodéchets

 

Le déploiement de PAV des déchets recyclables et des OMR est déjà bien amorcé sur le territoire. La France enregistre en revanche un net retard sur ses voisins en matière de gestion des biodéchets.

 

La généralisation du tri à la source des biodéchets d’ici 2024

À compter du 1er janvier 2024, toutes les collectivités doivent mettre à la disposition des citoyens des solutions pour séparer les biodéchets des OMR. Cette généralisation intervient dans la suite logique de la loi de Transition Énergétique pour la Croissance Verte (LTECV) de 2015, suivie de celle relative à la lutte contre le gaspillage et à l'économie circulaire (AGEC), votée 5 ans plus tard.

La valorisation des déchets organiques passe par le compostage et l’épandage, mais aussi par la méthanisation. Les matières brutes retournent ainsi à la terre, ou sont transformées en matière valorisable pour les besoins agronomiques des sols. Des besoins grandissants alors que la qualité des sols tend à s’appauvrir. Sans compter que le recours à ces engrais permet de réduire les importations en produits de synthèse réalisés à partir de ressources non disponibles sur le territoire et dont le bilan carbone est particulièrement lourd.

Vers une réduction du poids des OMR dans la collecte ?

De nombreuses collectivités expérimentent déjà la collecte séparée des biodéchets en apport volontaire. La généralisation de ce service pourrait bien réduire le poids des ordures ménagères résiduelles. Ces déchets organiques pèsent encore très lourd dans la poubelle des Français, remplissant environ un tiers du bac. Inciter les foyers à trier séparément les biodéchets est donc un autre moyen de réduire les quantités d’OMR à la collecte.

 

Francioli, des conteneurs et abris conteneurs pour la pré-collecte des déchets

Le choix des équipements et de leur emplacement joue un rôle déterminant dans l’adhésion des usagers à un nouveau système de collecte des déchets. Francioli, spécialiste en sanitaires publics et en collecte des déchets, propose aux collectivités des solutions adaptées aux enjeux de demain. Cela passe par la mise en place de conteneurs poubelles et abris conteneurs de qualité supérieure comme le modèle Pavabac Centurion.

 

Choisir du mobilier urbain extérieur durable est un moyen de rentabiliser des équipements indispensables pour la collectivité. Pour une intégration parfaite à l'environnement urbain, les produits proposés par Francioli peuvent être adaptés à différentes configurations. Le Pavabac Centurion est ainsi disponible dans 6 configurations, pour 4 à 16 conteneurs à déchets avec des bacs à roulettes de contenance 350 L à 1100 L.

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